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I cry a river

  • Photo du rédacteur: mogo o
    mogo o
  • 10 août
  • 4 min de lecture

Inspirée de cette année de fin de cycle personnel et au niveau collectif, et du portail du lion, lié à la déesse Isis et à celle quelle représente: ramener à la vie ce qui est mort et créer la vie de nouveau.

Pour créer et amener du renouveau dans nôtre vie nous devons d'abord faire un don à la mort, nettoyer. Le don de ce qui n'a plus à être, le don de ce qui est lourd, de ce qui ne nous sert plus , pour créer un terreau fertile, qui deviendra les nutriments qui nourrissent le jardin du prochain chapitre de notre vie.



Je pleure une rivière pour toutes les fois où je me suis manqué de respect.

Je pleure une rivière pour toutes les fois où j’ai manqué de respect à mon corps, à ma santé, à mon âme.

Je pleure une rivière pour toutes les fois où j’ai ignoré mes besoins.

Je pleure une rivière pour toutes les fois où moi — et nous — avons oublié le caractère sacré de la vie.


Je pleure une rivière pour nous tous qui avons oublié ce que nous sommes vraiment :des enfants du ciel et de la terre, des créateurs, capables d’amour pur et sans conditions.

Je pleure une rivière car, en oubliant cela, nous avons apporté de la douleur à nous-mêmes et au monde.


Je pleure une rivière pour tout cette lourdeur en moi, pour être le témoin de ma propre douleur, et de celle du collectif —


Je pleure une rivière pour ceux qui ont crié à l’aide, mais n’ont trouvé en face que des yeux fermés dans le déni.

Sans comprendre que leur douleur est la nôtre.

Sans comprendre que ce à quoi nous nous accrochons n’est pas ce qui compte vraiment.


Je pleure une rivière pour toutes les fois où j’ai choisi la peur et mes blessures plutôt que l’amour.


Je pleure une rivière pour ce qui est parti, pour ce qui a quitté ma vie, pour ce que j'ai aimé, pour ce qui a rempli son rôle et n’a plus lieu d’être.

Je pleure une rivière pour la femme que j’ai été, et pour ce qui aurait pu être.

Je pleure une rivière pour la femme que je suis aujourd’hui — qui mue, se transforme, devient.


Je pleure une rivière pour la douleur et la perte — pas seulement les miennes, mais aussi les vôtres.

Je pleure une rivière pour la douleur et la perte — pas seulement celles du passé, mais aussi celles qui sont là dans le présent


Je pleure une rivière pour la joie et la douleur de m’éveiller à moi-même.


Je pleure une rivière en voyant le monde aimant que nous avons créé — et celui qui attend encore de naître.

Je pleure une rivière pour toute la beauté de ce monde, pour toutes les possibilités et toute l’abondance que la vie permet


Je pleure une rivière et je prie pour toi, lecteur —pour que tu puisses relâcher le poids, la peur, le passé, le manque de respect, l’inquiétude, toutes les parties de toi qui n’ont plus besoin de rester.


Je pleure une rivière et je prie pour toi, lecteur —pour que tu deviennes le créateur de ton propre monde, que tu t’éveilles à ta puissance, que tu sois lumière, amour, paix et compassion — pour toi-même, et pour ceux qui t’entourent.


Puisses-tu donner à la terre et au ciel ce dont tu te délaisse, pour créer de nouveau le prochain chapitre de ta vie




⋆.˚ ☼⋆𓇼。𖦹˙༄.°⋆.˚ ☼⋆𓇼。𖦹˙༄.°⋆.˚ ☼⋆𓇼。𖦹˙༄.°⋆.˚ ☼⋆𓇼。𖦹˙༄.°⋆.˚ ☼⋆𓇼。𖦹˙༄.°⋆.˚ ༄



I cry a river for all the times I disrespected myself.

I cry a river for all the times I disrespected my body, my health, my soul.

I cry a river for all the times I disrespected my needs.


I cry a river for all the times I — and we — have forgotten the sacredness of life.


I cry a river for all of us who forgot what we truly are: children of the sky and the earth, creators, capable of pure love.

I cry a river because in forgetting, we have brought pain to ourselves and to the world.


I cry a river for all the heaviness within me, for witnessing my own pain, and the collective one —

I cry a river for those who have been crying for help, only to be met by eyes closed in denial. Not understanding that their pain is ours,

Not understanding that what we cling to is not what truly matters.


I cry a river for all the times I chose fear and hurt over love.

I cry a river for what is gone, for what has left, for what has outworn its purpose.


I cry a river for the woman I have been, and for what could have been.

I cry a river for the woman I am now — shedding, transforming, becoming.


I cry a river for the pain and the loss — not only mine, but yours too.

I cry a river for the pain and the loss — not only of the past, but of the present moment.


I cry a river for the joy and the ache of awakening to myself.

I cry a river for witnessing the loving world we have created — and the one still waiting to be born.


I cry a river for all the beauty in this world, for all the possibilities, all the abundance that exist.


I cry a river, and I pray for you, reader —so you may release the heaviness, the fear, the past, the disrespect, the worry, the parts of you that no longer need to stay.


I cry a river, and I pray for you, reader —so you may become the creator of your own world, wake up to your power, be the light, the love, the peace and the compassion — for yourself, and for those around you.

 
 
 

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